J'avais lu que ce Peter Ibbetson était le chef d’œuvre de Henry Hathaway, adoré des impressionnistes pour ces séquences oniriques et fantastiques. Comme cela arrive parfois, le résultat n'est pas à la hauteur de l'attente.
Le film s’ouvre sur deux enfants
charmants qui se chamaillent, et ils sont tellement choupi que je me
suis dit que ce film démarrait superbement. D’ailleurs la petite fille
me disait quelque chose, ce regard inquisiteur, ces sourcils froncés,
mais oui, mais oui, c’est bien la gamine que l’on retrouvera 5 ans plus
tard dans « Indiscrétions »! Virginia Weidler !
Ce début de film m’a fait passer par toute
une gamme d’émotions, de l’attendrissement au cœur brisé en quelques
minutes, et il tient une grande place dans le 7 de ma note finale.
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Regardez moi ces petites bouilles! |
Car ensuite, lorsque que les enfants ont
grandi, bizarrement je me suis sentie moins concernée, moins
bouleversée. Bien sûr j’ai été émue quand Peter retrouve sa belle, mais
je me sentais tout de même assez en dehors.
J’admets volontiers que les scènes de rêves, où se rencontrent Peter et Marie, sont très belles mais elles
m’ont laissé assez froide finalement, rien de très spécial ne s’y
passait, je me sentais juste spectatrice. Je ne sais pas, peut-être
est-ce dû aux acteurs ou aux dialogues, peut-être l’ai-je vu au mauvais
moment, mais les deux enfants m’ont davantage émue que leur homologues
adultes.
C’était beau, mais pas transcendant. Un petit 7 de déception.
Note: 7/10
Peter Ibbetson de Henry Hathaway (1935)
Avec Gary Cooper, Ann Harding, Virginia Weidler, John Halliday, Dickie Moore